They watch the world bleed. [ PV Lofelo. ]

Lofelo marchait tranquillement dans ce petit endroit tranquille qu’est ces cascades, un endroit trop tranquille. Lofelo, envie de meurtre, envie de sang, envie de mort, de cris, de combat. Il espérait tomber sur plus de gibier qu’une grenouille égarée, une biche moitié morte qui fut convaincu de tué son mari, qu’elle trouva raide mort par des griffures de congénères. Cet endroit lui donnait l’esprit tranquille, mais pas au sens propre du terme. Cela lui rappelait quelques cascades qu’il avait créé, des cascades d’eau, d’eau rouge, de sang. Il aimait l’odeur du sang, mais cette nuit sans étoile, sans crime.

- Monde sans crime, monde sans alternative, si aucun crime n’est commis, on se trouve obligé de ne pas en faire avant le prochain bain de sang, telle est ma devise. Disait le fou loup d’à peine deux années.

Le prochain crime devra attendre, aujourd’hui et demain, mais mon bain ne se fera que lorsque les étoiles brilleront de mille feux, qui annonceront un bain de sang passé la journée. Lofelo savait, aussi, qu’il risquait sa vie à tout moment, et pouvais lui aussi devenir la proie, et l’ennemi le chasseur. Dans ce cas, soit il mourrait, soit il serait gravement blessé, car il n’était pas fait pour se faire chasser, Lofelo était fait pour chassé.

L’ennuie se fait sentir, l’ennui de la tranquillité, mais c’est reposant, car mettre les songes la journées entière utilise la voix comme l’imagination et le plaisir, tout commence bien, puis, petit à petit, la voix faibli, les cibles tiennent tête, le plaisir prend fin et on connaît déjà tous les songes, sa devient plus difficile. La nuit repose, sur les plaines d’Hurlevents, une nuit à la lune blanche et montante, illuminée par le soleil se trouvant de l’autre côté du monde sans fin, et sans frontière. Lofelo aimerait bien, parcourir le monde, mais c’est trop fatiguant, et il c’est fait des ennemis innombrables, mais cela ne fait que l’amusé. Il souhaiterait rencontrer quelqu’un car peu de gens se trouvent à l’Ouest, il n’en a pas vu plus d’une dizaine, et la dominante, il ne l’a qu’entrevue à partir de la tanière, où ses yeux brillent dans le noir, seul indice da sa présence ici-même.

Il marchait tranquillement quand il entendit une voix féminine pas loin d’ici, emporté par le vent qui emmena le son jusqu’à lui. Ce vent tranquille et égaré, qui emporte par mégarde les voix, les cris, le son. Guidé par l’instinct,

- Très peu d'étoiles dans le ciel, très peu de victimes. Demain risque d'être toute une journée...

Lofelo alla vers la voix, une voix spéciale, car sa féminité révélait une femme plutôt baraqué, s’il ose dire. Comme un mâle, mais qui à la voix d’une louve, comme l’avait décrite tous l’Ouest, l’Ouest qui refusait la souveraineté d’une louve. Il avait devant lui, la Dominante il marcha à travers les buissons, mais maladroitement, il fit du bruit, et comme il l’espérait, la louve le remarqua, ce qui ne fit qu’affiché sur son museau un rictus amusé.

- Qui va là? Sortez avant que je vienne vous chercher et vous traîner par les tripes !

La Dominante était sur ses gardes, il avait déjà entendu l’histoire. Deux solitaire affamé, unis par l’amour, alla sur les terres de l’Ouest, malencontreusement, ils cherchaient juste à mangé, mais s’aventuré sur l’Ouest sans être de l’Ouest, signe un arrêt de mort immédiat. La louve leurs avaient dit la même chose, mais ils l’a supplièrent, affamés, son action leur avait coupé l’appétit à vie, puisqu’elle leur à arraché les tripes et tués. Lofelo s’était arrêté, elle ne pouvait le distingué, mais pouvais l’entendre, à tous ceux qui conteste son gouvernement ne la connaissent pas, car elle s’était mise à un endroit sans point faible, dans le noir absolue. Il lança un caillou dans l’eau qui attira son attention, mais elle ne relâcha pas sa garde pour autant, au que non, elle connaissait cette ruse, pas plus que Lofelo savait qu’il se ferait tué s’il l’attaquait, mais il avait envie de jouer avec elle, voir son mental d’acier.

- Peut-être suis-je, l’Est, ou peut-être un dieu, alors je serai aussi un membre de ta meute ? C’est une question a laquelle j’ai une réponse. Je viens alors du Sud ou du Nord, ou peut-être que je souhaite te tué, que décide-tu ? Tu m’entends, tu es bien placé et je ne pourrai te tuer sans que je meurs moi aussi, tu ne serais que blessé mais cela suffirait à laissé quelqu’un venir te demandé un duel. Un loup, qui ne veut pas de louve aux commandes. Qu’en dis-tu ? Si tu me connaissais, je pourrai t’être utile, mais aussi dangereux, que choisis-tu ? Vas-tu m’arracher les tripes ou alors me laisser me présenter, sachant que je ne ferai que t’examiner avant de voir si tu es bien digne de nous gouvernés, ou alors de les gouvernés, qu’en dit-tu ? Disait Lofelo avec un ton songeur, comme si il réfléchissait lui-même à la question.

Il mettait le doute comme cela, et cela marchait très souvent, mais pas toujours. Il savait que la louve choisirait quand elle le verrait, quand il sera vulnérable, et c’est pour cela que lui aussi était sur ses gardes, et essayait de lui montré sa position, afin qu’elle se décide rapidement, histoire de voir si elle remarquait sa meute aux autres, ses sujets aux ennemis, si c’était une vraie Dominante.

La louve semblait sûr d’elle, sur ses gardes elle s’avançait révélant une femelle tricolore et musclé. Elle rit et son rire rauque résonna très lointainement, Lofelo avança d’un pas, eux pas, puis trop, révélant son corps de la taille d’une grosse pierre, mais très fin, il n’est pas si maigre ni gros, et sur tes gardes, il attend la réaction de la louve. Lofelo entend à ce moment-là une voix des plus glauques.

- Qui es-tu, mauviette, pour oser remettre en question mon rôle de dominante? Sort de ton trou, car ton petit jeu de questions et réponses floues ne sert strictement à rien. Si tu crois m'avoir de cette façon, alors tu es bien sot, car seuls les faibles pensent qu'un petit questionnaire tapis dans l'ombre réussit à avoir un dominant. Alors ce dominant est un pur imbécile, ou un suicidaire.

Elle avait complètement raison, et c’était la seule et unique raison auquel il tenait savoir, si elle est imbécile ou suicidaire, ou bien alors, faible d’esprit, il savait tout, maintenant, elle était forte et intelligente, le genre de Dominante que Lofelo souhaitai.

- Je vais y répondre pour te faire plaisir, alors. De premier abord, je peux dire que tu es un mâle, ton odeur caractéristique ne ment pas. De deux, ta voix laisse paraître une certaine jeunesse, alors tu n'es pas très vieux, une proie facilement... morte, si tu fais la gaffe de sortir de ton trou. Il m'est impossible de savoir si tu fais partie de ma meute, cependant, sache que si cela s’avérait être le cas, je serais fière de toi. Coincer sa proie dans l'ombre ainsi serait digne d'un soldat plus que qualifier, dois-je dire.

Lofelo, encore lui aussi à demi camouflé était peine à voir, mais la louve pouvait sûrement voir le rictus dans ses lèvres qu’elle
avait elle aussi, un rictus amusé et mesquin, que seul quelqu’un de lunatique peut afficher sur ces traits grands du museau. Il avait beau examiné la louve, il la trouvait des plus belles et intéressantes. Il l’observait comme si c’était un rat de laboratoire qui mutait sans s’en rendre compte.

- Crois-tu pouvoir reconnaitre un sujet ou un ennemi, à présent ? J’ai envie d’observé ton 6ième. Il est très pratique je suppose, non ?

Il ne savait ce qu’il disait, il ressentait les pensées des autres, car il y avait mis au moins un songe, même si c’était un minuscule, très petit. Il s’amusait, rigolait d’un rire rauque et avança. Fit le tour de la louve, et recula vers l’eau, avant de plongé dedans en arrière, il alla au milieu de l’eau, il serait au moins capable de se protéger, mais pas de se sauver, en cas de combat.

La louve observait Lofelo, elle s’énervait, ce qui donna à Lofelo une expression plutôt effrayée. Elle s’approcha de lui et lui intimant de reculé, ce qu’il fit.

- J'en ai marre de tes questions, gamin. Va jouer avec ceux qui sont digne de telles conneries, mais pas avec moi. Tu as beaucoup de culot, tout de même. J'en dis, sans être certaine, que tu es de ma meute. Et si tel est le cas, je te pris de stopper ton petit questionnaire si tu ne veux pas finir en brochette. » Elle se racla la gorge, en s'éloignant et remontant sur son perchoir, dans l'ombre. « Après quelques petites réflexions, je valide. Tu es bien de ma meute. Ton visage me dit quelque chose. Ton nom me reste, pour l'instant, inconnu.

Lofelo sourit, content de sa réflexion, de sa découverte, de son trésor qui, en lui, devient de plus en plus remplis d’information.
- Soit, j’arrête le questionnaire, je m’appelle Lofelo, et tu sauras que la prochaine fois que l’on conteste ton pouvoir, je serai le premier à me battre pour que tu restes sur le trône, il te mérite, tu le mérite.
Il tourna sur lui-même, se rappelant du petit louveteau qu’il avait rencontré, le louveteau de la dominante.
-Tu devrais profité de tes petits, car il se peut qu’un jour…
Lofelo laissa sa phrase en suspens, attendant une interrogation de Mantis. Il se rappelait de son prénom maintenant. Elle était invisible dans le noir, le jour commençais à se levé minutieusement, les premiers rayons éclairaient la forêt, les tous premiers. On entendait déjà les cris de souffrance aux malheureux qui étaient passé à l’Est.
Les cascades viraient au rouge, puis au rouge pétants, pour finir en rouge sang. Lofelo se demanda s’il pouvait un jour égalé Mantis dans un combat, un combat à mort.
On entendait la queue qui fouettait le sol ferme.