Sommes-nous vraiment différente ?

Sommes-nous vraiment différente ? Camilla1c

C’était une journée triste, de gros nuages orageux recouvraient le ciel, un vent froid et humide soufflait violemment au travers des routes et des ruelles. Dans ces temps, le village semblait désert, sans vie. À peine quelque personnage, des enfants notamment, venaient et partaient en vitesses. Une jeune femme aux cheveux bruns bouclsé retombant sur ses épaules et aux yeux ambres, presque ors, était accroupie contre le mur en pierre d’une vieille demeure qui tombait peu à peu en ruine. Elle tenait ses bras devant elle, avec pour appuis ses genoux, ses mains étaient joints et ses doigts se tortillaient les uns entres les autres. Quant à sa tête, elle retombait légèrement vers le sol. La femme fixait intensément le sol… Elle réfléchissait, se remémorait ses aventures passées. Soudainement, elle releva la tête. Un bruit de pas avait piqué sa curiosité. Après à peine cinq secondes, trois jeunes enfants en bas âge, peut-être huit ou neuf ans, tournèrent le coin de la petite ruelle en trombe pour s’engager au pas de course dans celle-ci. Les trois jeunes garçons passèrent en riant de leurs jeux devant la femme comme si cette dernière n’existait pas, comme si elle n'était qu'une étrangère venue d’un pays complètement opposé au leur. Il était vrai que Barrane se sentait comme une émigrante par moment. Elle ne parlait que très peu leur langue, n’avait pas leur devise en poche qu’ils appelaient argent, ne savais pas ce qu’elle pouvait et ne pouvait pas faire, et ainsi de suite. En souriant, elle suivie du regard les jeunes pleins de vie. Très vite, ils tournèrent un autre coin de ruelle, et leur rire s’étouffa. Le sourire de Barrane se transforma plutôt en grimace de tristesse, comme lorsque l’on essaye avec peine de dissimuler sa souffrance derrière la joie… C’était peine perdue. Elle rebaissa les yeux, ne fixant que le vide, et vin reposer sa tête contre ses bras, retenu par ses jambes. Elle resta là un long moment.

Mantis Ҩ Barrane.

« Le rire est l'antidote de la morosité et de l'ennui : il dissipe les idées morbides et se fait souvent le garant d'une bonne santé mentale. Les gens qui rient sont des gens heureux : ils n'ont pas d'histoire. »

Le vent souffle, empotant douleur, péril et miséricorde avec lui. Le temps est gris, maussade, déprimant, tout aussi noir que ton être l'est en ce moment, et comme il l'est toujours. Le village, que tu visites assez couramment, et qui normalement est bondé et joyeux semble aujourd'hui s'être équipé d'une grosse dose de silence. Les rues achalandées ont été remplacées par des chemins de roches mouillés par la pluie qui tombait quelques fois par jour. Les lumières festives étaient toutes fermées, sans exceptions, et seulement quelques enfants, enjoués malgré le temps qui semblait s'être arrêté, courraient comme des chevaux de course dans la rue, sans se soucier du vide intersidéral qui nageait autour d'eux. Ta tignasse noire, emmêlée sur ta tête, bouge au gré du vent qui commence à se faire violent. Ton regard brun-orangé, fixe l'horizon de briques et de roches. Tu sembles perdues, dépassée par le fait que ce village débordant de joie sois devenu aussi tranquille en peu de jours. Surement juste la saison. Rien d'important. Pas besoin de s'inquiéter. Tu t'inquiètes toujours pour rien, de toute manière. Tu te mords la lèvre inférieure, dans la lune, dans ta tête, un tic qui s'activait automatiquement dès que tu pensais un peu trop.
Tu tournas le coin d'une rue, et par la même occasion, ramassa un des gamins qui courraient, le faisant tomber sur les fesses. Il semblait très très étonné de te voir dehors, comme s'il n'avait pas remarqué ta présence depuis tout à l'heure. Il se lèves, et toi tu le regardes, tu le fixes intensément, comme si c'était normal pour eux. Pris de peur, il pris ses jambes à son coup, suivit de ses deux amis, et revinrent sur leur pas. Tu ricanas. Ou comment faire bonne impression en deux étapes. Première, ressembler a une clocharde. Deuxième, fixer un enfant droit dans les yeux. Coucou Mantis! Bref.
Tu tournes un autre coin de rue, un autre qui semble pareil à celui qui tu avais franchi il y a quelques minutes. C'était un réel labyrinthe. tu lèves la tête, posant ton regard sur quelque chose qui semble assis sur le sol. Une femme, qui ne te semblait pas familière du tout. Brunette, un air perdu, et en te rapprochant, tu vois son regard doré, et tu souris, autant mentalement que physiquement. Elle... elle n'était pas laide du tout. Pas du tout. Sans gêne, tu décides de l'aborder. Après tout ses voyages dans Blackrock village, Mantis avait biens appris la langue des humains. c'était quelque chose d'assez facile à comprendre si la personne voulant l'apprendre était prête à écouter et tout retenir. Les mains dans les poches de tes pantalons, tu t'approches de la demoiselle à la chevelure brune, pose ton épaule sur le mur de briques et de roches à côté d'elle et l'abborde.
« Bonjour belle brune, qu'es-ce que tu fais ici par ce temps? »
Tu continue toujours de lui sourire. Un sourire que tu pensais amical et gentil semblait plus être un sourire assez effrayant et étrange. Mais il ne faut pas se poser de questions avec toi.

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Pauvre Barrane, tes yeux s’ouvrent à un tel point que ça te surprend toi-même. Ton regard fusille le sol, tes doigts s’entrelacent encore plus, une étrange sensation s’empare alors de toi. Tu affiche un air surpris et apeurer sans même t’en rendre compte. Te voilà découverte ! On te chassera, on te retirera la peau des os et comme trophée de chasse, on étendra ton cadavre devant la cheminer ! Tu tente du mieux que tu peux de contrôler ta respiration et de faire l’innocente. Tu lève alors les yeux et tourne légèrement la tête afin de voir l’étrangère du coin de l’œil. Ici, tu n’es pas dans ton monde, tu n’es pas la grande souveraine que tout le monde connais et qui, pour la plupart, respecte. Tu prends donc une énergie timide et craintive, tu connais la force de l’homme. Sur ta gauche se tiens, appuyer contre le mur de pierre, un étrange personnage, une fille décoiffée, un regard vitreux et sombre te fusille intensément. Tu ne comprends pas pourquoi cette humaine est habiller dans ces loques sombres, toi qui avait l’habitude de voir les hommes et les femmes de se villages bien habillés, pour la plupart en costume d’époque, les hommes portant de beaux habits le Dimanche pour la messe, accompagnés de leur femmes, habillées de belles robes claires et chics. Celle qui se trouve devant toi, c’est une autre perceptives de ce que l’homme peut refléter. Cette vision délabré et sale que tu a à l’instant cache en grande partie ta gêne et ta crainte. Aisément tu te relève, posant les mains sur le mur comme point d’appuis. Dans sa phrase, tu n’as compris que « Bonjour » mot couramment utilisé pour saluer les autres. Tu t’essuie les mains sur ton jean et tend la droite vers l’étrangère, comme tu as vu faire les autres. Au même moment, tu souris et dit un simple « Bonjour » Assez bien structurer pour paraitre humaine, toi aussi.

La belle jeune femme se relève, quelques secondes après avoir parue assez déstabilisée, semblait désormais en pleine possession de ses moyens. M'enfin, de ce que tu croyais voir. Car ce qui se passait et ce que tu croyais qu'il arrivait, c'était deux chose totalement différentes. Elle prononça un bonjour qui tendait vers un accent qui ne te semblais pas très familier, puis te tendit sa main, que tu serras avec plaisir. Quelque chose d'étrange planait sur vous deux, mais tu n'aurais pas pu dire quoi. Peut-être que c'était juste la température et l'effet que te faisait la jolie brunette qui t'affectait ainsi. Ou sinon tu avais peut-être trop pris de ce que tous les humains du commun des mortels appellent de la marijuana. Étrangement, même si la plupart trouvaient que c'était totalement inutile et que les gens qui en prenait étaient de purs salauds, tu t'amusais bien. il est clair que chez les loups, ce genre de truc était inconnu et qu'une fois en humain, l'essayer et sentir les réactions, c'était tout simplement un réel plaisir. Tu lui lâcha la main, en soupirant, laissant ton sourire de côté. Tu te licha les lèvres, rapidement, tic développé sous ta forme loup s'étendait jusqu'à ta forme humaine. C'est en détaillant la brunette de haut en bas que tu continuas le dialogue.
« Donc je disais, qu'es-ce que tu fais dehors alors qu'il fait pas beau? »
Alors que tu venais de finir ta phrase, qui coulait assez bien pour quelqu'un qui venait juste d'apprendre le langage humain, tu entendis un bruit derrière toi. Automatiquement, mode mise en défense façon loup, tu te retournes brusquement, mais ne vois rien du tout. Te rendant compte que tu as peut-être l'air ridiculement stupide, tu te tournes vers la brunette, un petit sourire en coin, faisant signe que tu t'excusais.
« Oh et... c'est quoi ton nom? »

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L’important, c’est d’essayer, non ? Tu garde ton sourire le temps que l’étrangère baragouine ses paroles. Tu prends un moment pour analyser sa phrase. Au final, tu ne comprends que le mot « beau » de ses deux phrases entière, un mot qui décrie normalement quelque chose de jolie. Un compliment sans doute. Cette humaine était la première que tu rencontrais, j’veux dire, vraiment. Avec qui tu a une discussion. Encore plus heureuse, tu la regarde avec des yeux de chien battu à qui on vient de donner un bout de viande. Comme tu a vue faire les autres humains, tu prends l’étrangère dans tes bras et la serre fort en disant un beau « Merci ». Mais maintenant, tu passe pour une folle, pauvre Barrane, ne savais-tu pas que ces accolades ne sont faites qu’entre membres de la famille ou entre bons amis et non pas entre inconnue. Après, un long silence s’installe… Tu ne sais quoi utilisé dans ta banque de mot plutôt pauvre. Tu cherche un petit moment, mais tu fini par trouver. Tu te retourne vers la femme et tu lui lance « Comment allez-vous ? » Cette fois encore, ta phrase n’est pas parfaitement structurer, tu n’as pas prononcé la liaison entre le T et le A, de plus, tu as pratiquement criée ! Bref, tes paroles se formulaient plutôt comme suit « COMMEN ALLEZ-VOUS !?!?!»